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La Liberté d’être soi-même au-delà de tout sentiment d’appartenance, de toute croyance et de tout dogme, cela vous parle, vous inspire ? Alors bienvenue !
Il s’agit d’effeuiller ce que nous ne sommes pas pour découvrir notre condition primordiale qui est notre liberté d’être. Nous nous inscrivons alors au-delà de tout conditionnement, de tout dogme, de toute croyance, de toute philosophie et de toute appartenance.
Alors oui je sais que ce n’est pas facile de remettre en question notre ordre établi jusqu’à présent et d’avancer dans l’incertitude d’un résultat quelconque: lâcher la proie pour l’ombre dit-on.
Ce n’est pas facile d’avoir le sentiment d’être injuste, ingrat, égoïste, déloyal envers ses parents ! Et peut-être pour certains ce ne sera peut-être pas le bon moment de le faire. Il faut se sentir près, il faut être tiraillé par cette question : qui suis-je en définitive ? Peut-être aussi il faut être arrivé à un point de rupture face à ce qui nous est imposé au jour le jour et vouloir enfin créer nos propres et solides fondations afin de pouvoir déployer nos ailes.
On ne peut donner à ses enfants que deux choses : des racines et des ailes !
Nous pouvons évidemment le comprendre pour nos enfants. Le papa et la maman sont là pour donner des fondations à l’enfant (à travers leur exemple, l’écoute et le type d’éducation donnés) et l’aider à prendre sa liberté (notamment par la confiance qu’ils ont et montrent à leur bout de chou). Mais nous pouvons aussi envisager ce proverbe pour nous-même, pour notre enfant intérieur à qui il convient de redonner ses racines, c’est-à-dire lui apporter un sens profond, afin qu’il puisse aller vers la liberté d’être Créateur.
Connaissez-vous la formule magique grâce à laquelle le crapaud ou la grenouille que vous êtes (c’est une image hein !) retrouve sa grandeur de roi ou de reine ? Non ? Et bien bonne nouvelle… moi non plus. La bonne blague…
Mais restez encore un petit peu s’il vous plaît.
Je dis que c’est une bonne nouvelle un peu par provocation mais c’est une bonne nouvelle quand même !
C’est une bonne nouvelle parce que pour vous redécouvrir, vous redéfinir, vous devez arpenter le chemin de la vie et profiter de ses paysages.
C’est une bonne nouvelle parce que personne n’a à vous indiquer qui vous êtes et d’ailleurs personne ne peut vraiment prétendre vous connaître à 100%, alors de là une formule magique vous imaginez !!!
C’est une bonne nouvelle encore parce que c’est en étant responsable donc libre ou libre donc responsable que nous reprenons notre place d’homme et de femme créateur de nos vies. Et cela dépend entièrement de nous.
Je décide, je fais le choix de découvrir qui je suis afin de ne plus être manipulé, utilisé pour ne pas dire exploité. Ça c’est une bonne nouvelle, ça, ça en vaut vraiment la peine. Ne pensez-vous pas ?
J’accepte ma condition présente car au-delà de toute espérance c’est ce que je suis, la seule richesse dont je dispose.
Et bien que le seul temps auquel se conjugue le futur soit le présent, ce n’est pas en anticipant l’avenir que celui-ci ce présente plus rapidement !
Evidemment nous avons tous des actions à mener au jour le jour et ces actions vont définir en partie ce qui se passera plus tard mais ne bradons pas ce que nous avons de plus précieux : notre temps, notre énergie, notre enthousiasme, notre vie quoi. Nom de Zeus !
Ramener le futur au présent, notre vie à sa juste place dans la paix de l’esprit et l’apaisement du cœur voilà un programme porteur de sens. Cela se fait par notre adhésion au présent et à l’opportunité que nous nous donnons d’être présent à chaque instant.
Qui n’est pas présent n’est pas vivant ! Pas de bras hein… !
C’est la seule acceptation pleine et entière du moment présent qui nous offre une vie de sens, une vie sans calcul, une vie en harmonie, une vie de joie: tout est acceptation, tout est souple et tout est parfait.
Nous nous sentons à notre place, entendez-vous ? Nous nous sentons, car c’est ce que je pense qui détermine ma qualité de vie. On peut aussi penser être à sa place, oui, mais au-delà de notre ressenti intime qu’elle autre certification avons-nous ??? Aucune, car la relativité s’applique… vous dîtes blanc, je dis noir, qui a raison ?
Aujourd’hui, ce message est encore porteur d’une bonne nouvelle. Car à la bonne place, nous y sommes déjà, c’est-à-dire à la nôtre, quoique beaucoup veulent nous faire penser le contraire en créant la confusion. Là où je suis, ce que je fais, ce qui me compose est MA place que cela me fasse plaisir ou pas. Alors à quoi bon lutter et se débattre ? Il faut amener de la conscience, du recul de la paix, de l’amour de soi afin de s’en rendre compte, c’est-à-dire lever le voile des apparences et observer.
Il y a une histoire que j’ai entendu et que j’aimerai vous raconter.
C’est l’histoire d’une personne qui, se baladant dans la rue, en rencontre une deuxième.
Cette première personne dit à la deuxième :
Salut, ça fait longtemps que je ne t’ai pas vu. Dis-moi tu as la classe maintenant, tu mets des costumes, avant, c’était plutôt jogging non?
La deuxième personne ne répond rien.
Puis la première personne reprends : mais dis-moi avant tu portais des lunettes, tu n’en mets plus ?
La deuxième personne reste muette.
Et puis aussi tu me paraît plus costaud qu’avant tu fais de la musculation toi hein ?
Silence radio.
Au bout d’un moment la première personne décide d’arrêter son monologue et dit à la deuxième : Salut Jacques ça m’a fait plaisir de te voir.
La deuxième personne lui réponds : mais je ne m’appelle pas Jacques !
Et la première de dire : ah bon tu as aussi changé de prénom ?
Cette histoire parait complètement absurde et pourtant c’est ce que l’on nous fait croire tous les jours, que nous ne sommes pas nous-même !
Si vous trouvez un peu de silence, un peu de recul dans une activité créatrice, ou au travers de la méditation, du yoga ou d’un sport qui permet de vous intérioriser, alors vous pouvez vous rappeler de votre nom. Sinon on vous fera croire que vous n’êtes pas la personne que vous êtes ! On vous fera rentrer dans une case afin de mieux vous contrôler et vous utiliser. C’est exactement ce que fait la société de consommation et les médias publicitaires : diviser l’individu et puis le cloisonner dans un groupe (sexe, taille, âge, catégorie sociale, personnes sportives, spirituelles, manuelles, intellectuelles…). Notre instinct grégaire fait le reste.
Toute identification nous divise et nous donne le sentiment d’incomplétude. Alors, nous allons chercher à l’extérieur ce qui pourra combler ce vide, nous allons chercher la pièce manquante au puzzle pour enfin être apaisé et nous sentir comblé et joyeux.
Notre joie devient une option sous condition alors qu’elle est notre nature fondamentale ! Nous avons été volés de notre liberté et nous avons laissé faire cela tout à fait naturellement, avec le temps, la force et la répétition.
Enfant, nous avons pu vouloir faire entendre notre voix(/e) mais d’autres ont pu décider mieux savoir que nous. Alors, certainement nous les avons cru sur paroles et, chemin faisant, nous avons accepté ce que nous n’aurions jamais dû faire: de nous taire.
Peut-être vous reconnaissez-vous dans cette description, peut-être pas. C’est une réflexion personnelle, un axe de réflexion, mais qui mérite, je pense, que vous vous y attardiez afin de voir si cela fait écho ou pas chez vous et dans quelles proportions…
Essayons dans ce tumulte incessant de discriminer le vrai du faux (pour nous-même, pas d’une manière absolue puisque cela nous ne le saurons jamais tant que nous n’aurons pas goûté l’expérience).
Je décide de vivre ma vie, au mieux et je peux me remercier d’être où je suis et qui je suis actuellement, sans jugements, sans comparaisons, sans justifications.
Je suis le plus bel aboutissement de moi-même, je suis à ma place.
Pour cela, petit crapeau que je suis, j’ai pris un engagement vis-à-vis de moi-même pour aller chercher le baiser révélateur. En attendant, je suis bien vivant et je profite du chemin…
Et vous ?
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